Le terme de sodomie est très largement emprunt de fantasmes archaïques et profondément ancrés dans l’imaginaire collectif. Il vient de Sodome, cette ville biblique détruite par Dieu, car il jugeait les mœurs de ses habitants trop perverses… En réalité, c’était un trop grand appétit sexuel qui leur était reproché et non la pratique de la sodomie telle qu’on la définit aujourd’hui, c’est-à-dire pour parler simplement : une pénétration anale d’un homme ou d’une femme par le pénis de son partenaire (qui peut éventuellement être remplacé par un jouet sexuel). Les fantasmes et les appréhensions que véhicule cette pratique sont aujourd’hui indissociablement mêlés. En effet, outre le plaisir strictement physique que peuvent prendre deux partenaires au cours d’une sodomie, s’ajoute la dimension psychologique qui récupère alors peurs et fantasmes pour décupler l’excitation et le plaisir. Il y a le sentiment de transgresser un tabou, de s’adonner à un plaisir interdit, d’assouvir ses instincts les plus primaires par une pratique qui peut encore être pensée comme « sale » ou « avilissante ». Il s’agit aussi, à un niveau imaginaire ou plus réel, de soumettre ou d’être soumis, d’avoir une domination totale ou au contraire de se donner entièrement et complètement, offert(e) jusque dans ses derniers retranchements…
Pourquoi les hommes sont-ils souvent plus demandeurs que les femmes ?
La zone de l’anus et des premiers centimètres du rectum est très riche en terminaisons nerveuses – en réalité, bien plus que le vagin ! -, ce qui explique que sa stimulation par les doigts, la langue, les lèvres lors de certains bisous ou par une sodomie puisse être source d’un immense plaisir. (De plus, lorsque le receveur de la sodomie est un homme, la stimulation de la prostate peut conduire à un orgasme extrêmement puissant). Les femmes qui parviennent à jouir au cours d’une sodomie disent aussi ressentir un orgasme étonnant et tout à fait « nouveau ».
Pour les hommes qui pénètrent, le fait que l’anus soit beaucoup plus resserré que le vagin permet également de ressentir des sensations très fortes et de prendre un plaisir très intense. Quand ils tentent une première sodomie avec leur partenaire, ils ont parfois l’impression de la dépuceler d’une autre manière, en passant par des chemins étroits et non encore visités.
Dans la sodomie, le plaisir peut donc réellement être partagé entre les deux partenaires, le donneur et le receveur. Pourtant, on s’aperçoit que les femmes sont souvent plus réticentes à cette pratique. Selon les sondages, environ 25 à 40 % des femmes interrogées déclarent avoir essayé la pénétration anale. Mais plus d’une sur deux affirment ne pas avoir apprécié. Ce qui est quand même énorme. Et un peu triste, sachant qu’il est vraiment possible qu’une femme prenne complètement son pied en se faisant sodomiser…
Outre le fait que les hommes ne soient pas toujours d’une très grande délicatesse et manquent parfois clairement de douceur lorsqu’ils tentent une sodomie, les difficultés pour les femmes à prendre du plaisir par l’anus proviennent aussi très largement de facteurs purement psychologiques.
Un des premiers obstacles pour que les femmes puissent se laisser aller au plaisir, c’est que, la plupart du temps, elles acceptent de se faire sodomiser pour faire plaisir à leur partenaire, pour ne pas le décevoir (ou pour éviter qu’il ne tente l’aventure avec quelqu’un d’autre !), et non parce qu’elles en ont réellement envie. Mais si les femmes continuent majoritairement à dire qu’elles n’aiment pas, est-ce que ce n’est pas aussi justement ces réticences qui viennent nourrir le désir masculin ? N’ont-ils pas profondément envie de faire « céder » leur partenaire ?
En effet, cette pratique peut introduire une nouveauté très excitante dans le couple, le sentiment de vivre une sexualité plus extrême. Et pour beaucoup d’hommes, la sodomie marque aussi une étape dans le degré de confiance et d’intimité qui s’établit avec leur partenaire. Certains hommes parlent même d’une forme d’absolu et savourent une forme de don total de la femme lors de cette pratique. Ainsi, une femme qui parvient à surmonter sa douleur, ses appréhensions et, bien souvent, ses préjugés donne le sentiment de se livrer toute entière. Et c’est en fait cette confiance et ce don de soi qui donne tout son prix à la sodomie pour bon nombre d’hommes effectivement très demandeurs.
Malheureusement – eh oui, le monde n’est pas parfait ! -, les femmes ont souvent une lecture très différente de la demande de sodomie. Au mieux, elles y voient des fantasmes débridés ; au pire, elles se sentent niées dans leur féminité, voire elles soupçonnent leur partenaire de tendances homosexuelles ! Souvent, elles vivent la sodomie comme antinaturelle. Et en gros, elles ne comprennent pas pourquoi leur partenaire veut passer par derrière, alors qu’il y a un autre passage tout prévu à cet usage ! En effet, le vagin qui rend compte, pour beaucoup de femmes, de leur spécificité féminine, flirte aussi avec la possibilité d’enfanter. Et même si la plupart du temps, les femmes n’ont aucune envie de tomber enceintes quand elles font l’amour, inconsciemment cette possibilité plus ou moins lointaine participe aussi du fantasme, de l’excitation, et de l’intensité des émotions concentrées lors de l’acte sexuel. D’où la difficulté parfois de prendre du plaisir par une pénétration anale…
Mais les réticences féminines se nourrissent aussi de peurs et de préjugés beaucoup plus concrets qui n’ont pas toujours de raison d’être et que nous allons ici essayer de remettre un peu à plat.
Pratiquer la sodomie ne fait pas forcément mal !
Contrairement à une idée très répandue, la sodomie n’est pas et ne doit être douloureuse. En fait, avec une bonne communication, de la confiance, de la douceur, beaucoup de lubrifiant, et lorsqu’elle est bien préparée, la sodomie ne fait pas mal, et procure BEAUCOUP de plaisir aux DEUX partenaires ! Si douleur il y a, c’est que vous vous y prenez mal, trop vite ou que vous n’avez pas assez préparé la pénétration avec les préliminaires…
Les sphincters, ces deux muscles en forme d’anneaux situés à l’intérieur et autour de l’ouverture de l’anus, sont normalement fermés pour prévenir l’émission involontaire de matières fécales. Mais le sphincter externe peut sans peine être volontairement relâché ou tendu. C’est le sphincter interne qui est plus difficilement soumis à la volonté. Les adeptes de la sodomie apprennent cependant à relâcher ces deux muscles pour prévenir la douleur durant le rapport anal. Le sphincter peut se dilater fortement et accepter sans douleur un sexe, même de taille imposante ; il suffit d’être patient et progressif. Beaucoup trouvent d’ailleurs que les muscles se détendent beaucoup plus facilement lorsqu’on est à l’aise avec son partenaire. Il faut savoir qu’une fois passé cette étape délicate des deux sphincters, le pénis atteint le rectum, qui est vaste… et insensible à la douleur !
La sodomie avec un sexe avec cockring ou non ou un objet d’un certain diamètre peut malgré tout être vécue comme douloureuse à cause de la distension trop brutale du sphincter et des microfissures ou saignements que cela peut provoquer. Toutefois, la pratique d’exercices d’assouplissement permet de modifier considérablement la dilatation. Il existe par exemple une pratique qui consiste à obtenir une très grande souplesse de ce sphincter par des exercices répétés d’insertion d’objets de diamètre de plus en plus grand.
Pratiquer la sodomie, ce n’est pas sale !
Beaucoup de femmes sont freinées par la fonction première du rectum et la crainte que le rapport soit sale, désagréable et du coup avilissant, qu’il « salisse » en quelque sorte leur image de femme aimée et parfois idéalisée par la rencontre inopinée de matières fécales, d’odeurs ou de bactéries…
On comprend tout à fait ces craintes, mais il faut savoir qu’après un tour aux toilettes, il ne reste normalement rien dans le rectum. Chez une personne normalement constituée, les matières fécales sont stockées dans le gros intestin et ne font que transiter par le rectum. Il se peut effectivement qu’il y ait quelques traces indésirables qui restent dans le rectum. Pour prévenir toute mauvaise surprise, certains ou certaines préfèrent donc procéder à un lavement au préalable : ceci consiste à se rincer l’intérieur du rectum à l’eau tiède à l’aide d’une poire à lavement (vendue en pharmacie) ou de pommeaux de douche faits exprès (qu’on s’introduit alors dans l’anus). Mais attention : pour un lavement, n’utilisez RIEN D’AUTRE que de l’eau tiède ; pas de savon qui détruit la flore intestinale et irrite la paroi intestine, et surtout pas d’alcool qui pénètre instantanément dans le sang et peut causer de graves problèmes. Sachez aussi que trop souvent répétés, les lavements peuvent fragiliser le rectum et qu’ils ne sont absolument pas indispensables pour pratiquer une sodomie. Cela rassure certaines personnes, mais une bonne douche suffit amplement !
En outre, pour que la pratique de la sodomie ne soit pas « sale », il faut respecter quelques mesures d’hygiène. En premier lieu, tâchez de laver minutieusement tout ce qui a pu entrer en contact avec l’anus (doigts, pénis, objets) avant de toucher de nouveau les organes génitaux ou la bouche, afin d’éviter les risques de contaminations infectieuses et les vaginites. Ensuite, il est préférable que l’homme utilise un préservatif, car les bactéries contenues dans le rectum peuvent parfois causer des sensations de brûlures au pénis, voire des infections à l’urètre. Et surtout, pensez bien à changer de préservatif si vous passez de l’anus au vagin, ce sera sympa pour votre partenaire !
La sodomie ne provoque pas d’incontinence anale !
Cette crainte est toute aussi infondée que l’affirmation selon laquelle la masturbation rendrait sourd ! L’anus n’est pas comme un T-shirt qu’on agrandit en tirant dessus : il est ouvert et fermé par des muscles et si l’on peut temporairement relaxer des muscles en les travaillant, ils reprennent toujours leur tonus initial. Pour permettre la pénétration anale, il y a bien un relâchement temporaire du sphincter anal. Mais il n’existe pas de conséquences négatives à court ou long terme, si les précautions sont prises, telle qu’une position confortable du pénis dans l’anus, une dilatation graduelle de l’anus et l’utilisation d’un lubrifiant à base d’eau. Le sexe anal aurait plutôt pour effet de tonifier les muscles sphincters et de renforcer ainsi la santé musculaire de toute cette zone ! En outre, l’éjaculation dans le rectum n’a aucune conséquence néfaste sur l’intestin, le sperme n’étant absolument pas nocif pour l’organisme.
Quelques précautions pour pratiquer la sodomie
Contrairement au vagin, il faut savoir que l’anus ne se lubrifie pas naturellement. Si la femme est très excitée, son humidité naturelle peut aussi servir à lubrifier l’anus. Mais il est malgré tout fortement recommandé d’utiliser du lubrifiant industriel pour une sodomie. Attention toutefois à bien choisir un lubrifiant à base d’eau, et non un lubrifiant à base d’huile ou de la vaseline qui rendent les préservatifs poreux et inefficaces.
D’autre part, le port du préservatif est particulièrement indiqué pour pratiquer une sodomie. Outre les bactéries présentes dans le rectum chez chacun de nous et qui risquent de causer de petites infections, le virus du sida et toutes les MST se transmettent encore plus facilement par la pénétration anale que par les autres pratiques sexuelles (pénétration vaginale, sexualité orale). La muqueuse rectale est en effet fragile et poreuse aux virus et aux bactéries. Elle a la propriété (dont tirent parti les suppositoires) d’absorber les substances déposées dans le rectum. En outre, les tissus de l’anus et du rectum se déchirent plus facilement, ce qui facilite la transmission du virus dans le sang. Donc surtout, dans le doute, on met un préservatif, et on en change pour procéder à une pénétration vaginale !
Pour plus de détails sur les secrets d’une sodomie réussie, c’est-à-dire sans douleur et avec beaucoup de plaisir, reportez-vous à notre article La sodomie (partie 2) à paraître prochainement…
Tatiana says
L’art de « se prendre une buche »
Tatiana says
A ce qu’il parait, la différence n’est pas si flagrante que ça pour un homme quand il passe du vagin à l’anus!
Tbellagio says
pour avoir essayé , je peu dire que pour un homme ça reste bien différent d’un vagin. là c’est beaucoup plus étroit à l’entrée et ça serre délicieusement le penis, après comme dis l’article à l’interieur c’est plus large donc moins de sensations…
Voldy says
Moi je trouve que c’est plus étroit et qu’il y a plus de contact et de sensations. Mais le véritable moteur du plaisir reste de sentir l’excitation brûlante de sa partenaire et ses mouvements excités !
SodomOudy says
Tout à fait raison avec toi Voldy, mais parfois la partenaire a du mal à faire des mouvements excités car cela reste une zone très sensible et il faut faire attention aux mouvements brusques !
Tu c ki says
Tous pour la SODOMIE !
Out says
Même avec un laidron cette pratique est bien bonne !
matson says
Excellent Out, malheureusement triste a dire mais vrai mdr !
Mireille-delahays says
JE N ARRIVERAI JAMAIS A COMPRENDRE QUEL GOUT PARTICULIER PEUVENT AVOIR LES HOMMES A ALLER LECHER UN A N U S PLEIN DE GERMES ET DE BACTERIES PUISQUE C EST L ENDROIT PAR EXCELLENCE DES MATIERES FECALES : CA ME D EPASSE VRAIMENT E T JE T ROUVE CELA TRES MALPROPRE MALGRE UNE HYGIENE PRATIQUEE . .; J AI HONTE ET EN EPROUVE DE LA REPULSION POUR VOUS . Je N AI VRAIMENT PAS ENVIE D EXPOSER MON « CUL » QUI ME DONNE L IMPPRESSION DE PASSER UEN COLOSCOPIE !!!!! BEURKKKK BEURKKKK
lopis says
fait bour a ou dont
Moiiiiii says
Bin tu pisses bien par devant pour il existe le cunni …voila voila
pitchounette says
Messieurs,
Aimeriez-vs passer une colioscopie ?? non c est sûr de par la position et de votre amour-propre que c ela engendre !! donc de vous faire lècher non plus le « trou du cul » n est ce pas !! donc ne demander pas aux femmes de vous offrir leur « trou à merde » tout comme vous ne l aimeriez pas !!! c est vraiment répugnant comme pratique et il y a suffisamment de positions sensuelles qu offre le Kamusatra pr varier les plaisirs ; je me sentirai « humiliée » de le faire rien qu à l idée de faire l amour dans la terminaison des intestins, lieu de passage des excréments et conduit à gaz en m^me temps !!!
bon appétit aux affamés particuliers !!! lol
Heyyyyy says
Et bien nous on envisage d’essayer, mais pour l’instant ma chérie ne se sent pas prête, alors on ne brusque pas les choses… Par contre, elle ADORE que je lui titille l’anus avec un doigt pendant que je lui masse langoureusement le clitoris, et quand vient l’orgasme, elle effectue elle-même le mouvement qui m’y fait rentrer dedans… Jouissif, pour elle, et du coup pour moi!!! Et il nous arrive d’inverser les rôles, et croyez-moi les mecs c’est génial!!! A bas les clichés, genre fantasme d’homosexuel ou je ne sais trop quoi ^^’… Une fellation avec stimulation anale, c’est pas banale, et franchement mémorable!!! Bref, à tous les gens bloqué dans leur concept prédéfinis d’une sexualité « normale », bandes de blaireaux, vous savez pas ce que vous ratez, hé hé!!!
gabi says
Etant bi j’adore la sodomie aussi bien pour moi que pour ma femme elle prend enormément de plaisir quand je la sodomise ,il nous est arrivé dernierement de nous faire sodomisé par deux hommes en mémme temp c’était formidable,ici on ne parle pas du plaisir de la double pénétration .alors essayé mes damnes vous m’en diré des nouvelle
Roger says
Je suis egalement bi et croyez moi la pénétration anale quand elle est pratiquée avec respect , c’est une jouissance extrème.