Si après nos articles sur le « petit guide du cunnilingus » et les «petites astuces du cunnilingus (partie 1) », les gourmands en veulent encore, voilà encore quelques précieux conseils sur cette pratique délicieuse…
Le problème des odeurs lors du cunnilingus
Certaines femmes seront gênées à l’idée qu’on leur fasse un cunnilingus (voire même par de simples bisous sur le sexe), parce qu’elles trouvent cette pratique trop intime, qu’elles sont mal à l’aise à l’idée d’être observées de si près, ou encore parce qu’elles ont peur de sentir mauvais. Dans ce cas-là, il est très important pour un homme dont la partenaire se montrerait un peu farouche, de la rassurer, de lui dire qu’elle est belle, que son sexe vous plait et qu’il sent bon.
Il faut savoir que chaque femme possède sa propre odeur corporelle et sexuelle et que cette odeur varie selon le degré d’excitation, l’alimentation ou encore l’état de propreté. Ça ne veut pas dire qu’un sexe qui sent fort soit forcément sale, mais étant donné que les vêtements que portent les femmes aujourd’hui laissent rarement respirer leurs parties génitales, il peut être bon de prendre une petite douche avant de se lancer dans un cunnilingus, un anulingus, comme avant tout rapport sexuel d’ailleurs !
Certains hommes apprécient et sont même excités par une odeur assez forte de la vulve. A contrario, il peut arriver que d’autres soient dérangés par les odeurs du sexe de leur partenaire. Sachez qu’il existe des lubrifiants spécialement parfumés pour cette pratique. De même, certains couples continuent de pratiquer le cunnilingus pendant les menstruations, alors que d’autres trouveront cela parfaitement dégoûtant. Et dans ce cas, la gêne peut venir tout aussi bien de l’homme que de la femme. Quand l’un des deux est gêné, parlez-en, mais ne forcez jamais les choses, vous risqueriez de bloquer l’un des deux partenaires.
Il est en tout cas très important que la femme accepte son sexe, l’humidité et les odeurs qu’il dégage comme naturelles, pour pouvoir l’offrir au visage de son partenaire. Sa vulve est humide parce que son vagin est en constant nettoyage et produit un liquide gluant et blanchâtre. Et cette humidité augmente bien sûr avec l’excitation. Il arrive ainsi que certaines femmes aient l’impression que leurs parties génitales sont sales et malodorantes, alors qu’elles sont en réalité propres et en parfaite santé ! Pour rassurer tout le monde, il peut être très excitant de laver doucement le sexe d’une femme à l’eau tiède avec un gant avant de lui faire un cunnilingus. La pratique de la douche à deux est également très sensuelle…
Ce n’est pas non plus la peine de s’inquiéter au moindre changement d’odeur. Plusieurs facteurs peuvent influencer l’odeur du sexe de la femme : les régimes, les médicaments, les vitamines, une alimentation épicée, l’alcool, le tabac, les drogues, les périodes du cycle, l’état d’excitation, mais aussi les infections dont il faut alors s’occuper si elles persistent.
Même si elle est extrêmement agréable, la pratique du cunnilingus n’est pas complètement sans dangers : elle peut permettre la transmission de maladies sexuellement transmissibles, comme l’herpès, mais le risque de transmission du SIDA est en revanche très faible. On peut trouver en pharmacie des carrés en latex, comme la digue dentaire, pour prévenir tout risque de transmission de MST, mais ceux-ci sont assez peu utilisés, car rarement considérés comme très sexys, chers et diminuant fortement le plaisir de la femme.
Les positions pour le cunnilingus
Comme pour la pénétration, on se lasse de tout, alors il ne faut pas hésiter à changer de position ! Les positions jouent presque autant sur la qualité du cunnilingus que la technique et la maîtrise de l’homme, alors n’hésitez pas à créer des variantes pour découvrir de nouveaux plaisirs !
· La position classique et par laquelle il est sans doute le plus simple de commencer : la femme est allongée sur le dos les jambes écartées et son partenaire vient glisser son visage entre ses jambes. Le clitoris peut ainsi facilement être excité et la femme étant complètement détendue, c’est la position qui lui permettra d’atteindre l’orgasme le plus facilement. On peut placer des coussins sous la tête de la femme pour qu’elle puisse observer ce qui se passe. Pour celles qui préfèrent ne rien voir et se laisser aller à leurs fantasmes, on peut à l’inverse surélever le bassin et la vue sera encore plus excitante pour l’homme ! Celui-ci peut également placer un coussin sous son buste pour ne pas se faire mal à la nuque. Ensuite, la femme peut faire évoluer cette position en enserrant son amant entre ses jambes, en relevant les jambes ou en s’appuyant sur ses pieds pour relever son bassin.
· Debout, éventuellement contre un mur : la femme peut apprécier de voir son amant ainsi agenouillé devant elle et l’un et l’autre peuvent trouver cela très excitant. Mais c’est surtout une position de transition, car le clitoris est plus difficilement accessible et il n’est donc pas évident d’atteindre l’orgasme dans cette position.
· Assise sur un lit, un fauteuil ou tout autre support (on peut l’imaginer sur le rebord de la machine à laver, ou le capot d’une voiture…) : le partenaire est agenouillé et a cette fois un accès aisé à la vulve. La stimulation du clitoris est bien meilleure que dans la position debout et la pénétration linguale est possible.
· À quatre pattes : comme pour la levrette, c’est une position animale et très excitante. La vue ravira le partenaire. La stimulation du clitoris est bonne et la pénétration linguale favorisée.
· Face-sitting : la femme chevauchant le visage de son partenaire, s’assoit les jambes écartées à la hauteur de la bouche de son amant. Dans cette position, la femme peut effectuer des mouvements du bassin pour guider son amant. La pénétration linguale peut être profonde et le cunnilingus long et prolongé. Mais certaines femmes sont gênées de pratiquer cette position. N’insistez pas si votre partenaire n’a pas envie, c’est quand même avant tout pour lui faire plaisir tout ça !
· Le 69 : position dans laquelle les deux partenaires effectuent simultanément une stimulation bucco-génitale réciproque, c’est-à-dire en clair que votre partenaire vous fera une fellation pendant que vous lui ferez un cunnilingus. Ça a le mérite d’être équitable ! Et certains couples adorent cette pratique. Mais d’autres préfèrent séparer les plaisirs : certains trouvent qu’ils ne peuvent pas se concentrer sur ce qu’ils font à leur partenaire, lorsqu’ils sont entrainés dans leur propre plaisir, alors que d’autres, au contraire, sont tellement concentrés sur ce qu’ils font qu’ils sont incapables de se laisser aller et d’atteindre l’orgasme. À vous de tester !
Technique cunnilingus : nos conseils
Testez la succion ou l’aspiration du clitoris : à condition d’y aller en douceur, peu de femmes y résistent ! Vous pouvez lui faire sucer vos doigts pour déterminer le degré de succion parfait.
·Quand la position s’y prête, n’hésitez à introduire votre langue dans son vagin. Au début, la sensation lui paraitra peut-être bizarre, mais elle y prendra goût : l’entrée du vagin est la partie la plus riche en récepteurs sensoriels.
·Si vous avez les mains libres et qu’elles ne sont pas déjà occupées à lui mettre un doigt dans le vagin ou dans l’anus, servez-vous en pour lui caresser tout le reste du corps : attrapez lui un sein, caressez son ventre et ses cuisses, saisissez-lui un pied au passage. Elle aura encore plus l’impression que les sensations lui traversent tout le corps !
·N’hésitez pas à jouer avec ses sous-vêtements quand elle en porte encore : embrassez, léchez, mordillez à travers sa culotte, avant de la décaler légèrement pour atteindre directement son sexe… Effet garanti !
·Soufflez lui (lentement) de l’air chaud sur le sexe avant de commencer le cunnilingus ou quand vous l’avez encore à peine touchée (après ça aura beaucoup moins d’effet), ça devrait faire grimper considérablement l’excitation !
·Essayez de jouer avec des glaçons : par exemple en en prenant un dans la bouche avant de commencer le cunnilingus. Certaines apprécieront beaucoup cette sensation de fraicheur qui vient leur réveiller les parties génitales, votre langue glacée et cette eau fraiche qui coule de votre bouche… D’autres non ! À vous de voir…
·Vous pouvez essayer d’écrire l’alphabet sur son sexe avec la langue, ce sera ludique pour vous et… étonnant pour elle ! Vous pouvez aussi essayer de repérer les lettres qui lui font le plus d’effet et vous créer un petit alphabet personnel…
·L’épilation partielle ou totale du pubis n’est absolument pas obligatoire pour pratiquer le cunnilingus. Mais outre le fait qu’elle permet à l’homme d’éviter de se retrouver avec des poils dans la bouche, l’épilation peut augmenter les sensations de la femme… Même pour celles qui ne sont pas fans, ça vaut au moins le coup d’essayer !
Autres articles à lire :
Bon cunnilingus : les 10 erreurs et les 10 astuces à savoir !
Comment lécher les pieds de votre partenaire ?
La masturbation (partie 2): au féminin
Union du tigre (position du kamasutra) : description et pratique !
Fessée : comment la donner ? Notre technique perso !
Technique masturbation : tout savoir dessus et nos meilleurs conseils !
Anulingus : comment le faire parfaitement
Position de la pieuvre (kamasutra) : description et pratique !
laurie says
j’espère que vous les mecs ne vous lassez pas d’entendre ces petites astuces car vous semblez tous si sûr de vous quand vous commencez votre descente qu’au final on est très souvent déçue.
Valentine2403 says
bonjour, j’ai 13 ans et je me masturbe. J’aime ça. Es-ce un peu tôt??? es ce-t-il dangereux? S.V.P réponder moi vite je m’appele valentine je regarde des video de cul etc…. je trouve cela chouette et j’ai deja eu un orgasme es ce normal????? merci de repondre qui que vous souyer merci bien a vous valentin
lylia says
J’ai commencé la masturbation à 11 ans et je t’assure chère Valentine2403 que c’est trés bon et moi je regarde des films x et ils m’ont appris beaucoup de choses actuellement j’ai 20 ans et je suis trés épanouie .C’est tout à fait normal
Chou says
Souffler sur le sexe et le clitoris, oui, mais éviter le vagin, cela peut-être dangereux… Eh oui!